Kelig HEURTAUX
Chargé de mission Responsable exploitation
16km/jour trajet domicile-travail

Nicolas FRADIN
Magasinier
- Rôle développement durable 
15km/jour trajet domicile-travail

Fraîchement arrivé sur l’entrepôt en avril 2022, je tente tous les jours d’effectuer mon trajet domicile-travail à vélo. Selon mon compteur dédié, cela correspond à 102 jours roulés pour 133 jours travaillés soit, pour un aller de 16 km, 3060 km parcourus de façon mécanique !

Je travaille depuis 22 ans sur le site. Ma pratique était sporadique sur les 10 premières années, avec principalement des déplacements domicile/travail à moto. J’utilise le vélo plus régulièrement de 6-7 ans en passant de 1 à 2 fois par semaine à 3 fois en moyenne sur l’année (temps sec principalement ). Depuis 3 ans, je suis donc entre 2700 et 3000 kms / an à vélo pour ce trajet.

Utiliser le vélo dans Nantes est, selon moi, un atout particulier. On évite les nombreux bouchons et le stress qui s’y crée, on se détend et on profite de l’important réseau cyclable, et puis surtout on est totalement maître de son timing et de ses déplacements sans perdre de temps. Dans ce contexte, la voiture et les transports en commun correspondaient moins à ma situation personnelle et professionnelle, ce qui explique mon choix de tout faire à vélo. 

Non , les trajets à vélo le sont intégralement: 30 kms A/R.

Venant de Rezé Mairie, le trajet est sécurisé tout le long pour rejoindre la zone d’activité de Ste-Luce: bandes et pistes cyclables et surtout l’espace dédié sur la prairie aux Ducs.

Kelig utilise le même cheminement depuis Chantenay via les bords de Loire.

Les émotions par lesquelles je passe lors de mon trajet peuvent être, la plupart du temps, décomposées en 3 parties. Dans un premier temps, je ne prends aucun plaisir et je suis confronté directement aux contraintes : intempéries, densité de circulation, route de nuit et durée du trajet. C’est le moment où je regrette le plus souvent mon choix. Dans un deuxième temps, je m’acclimate aux conditions extérieures et commence à assumer d’être parti à vélo. La notion de plaisir réapparaît. 

Finalement le trajet se termine souvent dans une ambiance sportive où le fait d’être sorti à vélo devient un objectif chronométré et un challenge physique qui dépassent les contraintes rencontrées en amont.  

Pour ma part, le frein principal reste les intempéries. Les jours de pluie continue sont roulés en motorisé.  La gestion du temps et des activités me font également prendre voiture ou moto pour rallier plus vite un rendez-vous ou avec des contraintes de portage ne pouvant se faire à vélo.

Pour moi, c’est du temps gagné que je n’ai pas à passer dans les embouteillages, c’est une pratique physique en plus dans ma journée, et c’est un moment de libération mentale dédié soit à la réflexion soit à la relaxation. 

C’est surtout le fait de polluer moins, faire une activité physique régulière, avec même de “vraies sorties” de 2 ou 3 heures avant ou après le travail = optimisation du temps personnel/sportif/familial sans impact carbone.

Comme le dirait si bien Nicolas, par les temps actuels il semble important d’être sensible à l’impact économique et écologique qu’à l’utilisation de la voiture. Or réaliser ses trajets domicile - travail à vélo, c’est, tout d’abord, limiter son coût financier direct de déplacement, c’est, aussi, réduire son impact carbone dans le temps et, c’est, enfin, réaliser une pratique physique au moins une fois par jour. Tout est bon dans le vélo. 

L’idée est effectivement de ne pas contribuer à la pollution en ajoutant un véhicule sur le trajet. Et me concernant c’est également accepter d’avoir un rapport au temps différent avec pour un trajet aller 15min en véhicule motorisé contre 35 à vélo (+ douche à l’arrivée). L’approche économique est également présente avec moins de consommation d’essence , une préservation et “durabilité des véhicules” et finalement la contribution employeur via le Forfait Mobilité Durable entreprise.

Et pour terminer, vélo électrique / vélo classique prêt à changer ?